Cathédrale de Solsona
Il y avait une l’église préromaine en 977 et en 1070 l’église romane a éé consacrée, dans les documents conserves on trouve qu’elle était “une temple connu dans tout le monde”. De cette époque I reste trios absides, le clocher, quelques elements du cloître, et le cellier et la sale à manger des chanoines qu’aujourd’hui restent habilités pour d’autres usages.
La cathédrale actuelle est de style gothique; elle a été commence au XIIIème siècle et finie au XVIIème siècle. À gauche du transept il y a la chapelle de la Mercè avec un retable baroque possiblement fait par Carles Morató. A droite, il y a la Marededéu del Claustre du XIIème siècle, considérée comme une des plus importantes tailles dans l’art roman catalan. La chapelle de la vierge a été agrandi au début du XXème siècle par August Font. La façade a des elements de l’art nouveau.
La création de l’évêché de Solsona en 1593 impliqua logiquement un bouleversement positif pour le bel édifice médiéval de la Collégiale Sainte Marie, qui devint alors la cathédrale, en particulier en ce qui concerne le renouvellement des ornements et la fabrication de nouveaux retables.
Le retable majeur (dédié à la Vierge Marie)
Le plus important de tous, le retable majeur, dédié à la Vierge, a été confié au sculpteur majorquin Miquel Vidal, qui le réalisa entre 1634 et 1635. C’était une œuvre très coûteuse qui put être engagée grâce à un legs testamentaire de l’évêque Monseigneur Pierre Puigmarí. Malheureusement, il n’a pas été conservé : le terrible incendie causé par les troupes de Napoléon en 1810 le détruisit, de même que de nombreuses autres œuvres, à l’exception de six grands panneaux sculptés en bas-relief qui proviennent de la prédelle, conservés au Musée diocésain et régional de Solsona. Après cette période malheureuse, un nouveau retable majeur fut construit (1854-1856), mais il vécut peu de temps, étant donné qu’il brula durant la Guerre Civile. Par chance, on conserve six des huit peintures que réalisa le célèbre peintre nazaréen Claudi Lorenzale.
La chapelle de la Vierge de la Miséricorde et le mobilier de la sacristie (deux œuvres baroques qui ont survécu à l’incendie de 1810 et à la Guerre Civile)
Seuls deux ensembles artistiques datant de l’époque moderne purent échapper à l’incendie de 1810 et à la destruction ultérieure du Siège qui eut lieu pendant la Guerre Civile espagnole : il s’agit de la chapelle dédiée à la Vierge de la Miséricorde, située dès le XVIIIe siècle sur le côté gauche du large transept, et l’armoire avec ses tiroirs en noyer située dans la sacristie des chanoines. Pour ce qui est de la chapelle, elle conserve le retable dynamique sculpté en 1750 par Carles Morató i Brugaroles, auteur de l’impressionnant retable du Miracle de Riner, bien qu’elle ait perdu son appareillage sculptural. Quant à la sacristie, elle héberge encore la précieuse armoire aux portes peintes et les bustes reliquaires de sainte Victoire et sainte Seconde, de grande qualité. On ne connaît malheureusement pas l’auteur de ces derniers. Mais on connaît celui qui a peint les portes colorées de l’armoire : Antoni Bordons, l’artiste ayant peint et doré le retable majeur de Riner.
La chapelle de la Vierge du Cloître
Quant à la chapelle de la Vierge du Cloître (1727-1776), patronne de Solsona, conçue pour accueillir la précieuse statue romane du sculpteur Gilabertus de Toulouse, elle s’effondra. Sa reconstruction complexe, qui prévoyait également la construction d’un autel et la décoration de l’espace architectural avec des peintures murales, fut confiée à Jacint et Carles Morató, qui travaillèrent en collaboration avec le sculpteur Josep Sunyer i Raurell. Elle disparut à la suite des destructions de 1810, 1822 et 1936, mais certaines descriptions anciennes suggèrent qu’il devait s’agir d’un des lieux les plus impressionnants du baroque catalan.
Autres éléments remarquables de l’époque moderne
Enfin, le modeste retable baroque que l’on peut observer au pied de la nef, œuvre d’Isidre Clusa, ne doit pas passer inaperçu : d’architecture classique et décoré d’ingénieux reliefs avec des histoires de la vie de saint Martin, il provient de l’Église de Saint Martin de Riner, bien qu’il soit aujourd’hui déconcertant de le voir présidé par saint Michel. De même, il faut souligner la présence de beaux ensembles de sculptures, qui, à l’extérieur de la Cathédrale, décorent les façades de la fin du XVIIIe siècle, avec des représentations de « L’Assomption de la Vierge Marie » (1768) et de « L’extase de saint Augustin » (1780).
Horaires
De lundi à samedi: 9 h à 13 h et 16 h à 20 h
Dimanche et fériés: 9 h à 13 h et 16 h à 18 h
Voir the brochure « La cathédrale »